Chaque mois, l’équipe du Pressoir est fidèle à son poste et vous aide à décortiquer les diverses options culturelles en Outaouais et faire des choix éclairés.
L’automne est arrivé et en plus de son merveilleux coloris, il amène également toute une panoplie de manifestations culturelles pour nous aider à accueillir le changement des saisons. À l’agenda : une exposition qui maille recherche et création, un duo entre art organique et opéra, une rencontre avec une autrice extraordinaire, une pièce documentaire sur un fléau social et agricole, un spectacle d’humour doux et provocant, un souper spectacle blues aux saveurs automnales, une collaboration théâtrale et musicale, et une projection d’un documentaire décortiquant des stéréotypes.
Voici les activités culturelles incontournables pour le mois d’octobre en Outaouais :
Jusqu’au 29 octobre : Exposition CRÉATION [TIRET] RECHERCHE de 2J2R au centre d’exposition Art-image
Brouillant les limites entre la recherche et la pratique, le duo 2J2R, composé de Jérémie Roussel et Jessica Ragazzini, tente d’abolir les « frontières entre la production artistique et la documentation » dans leur nouvelle exposition CRÉATION [TIRET] RECHERCHE. Présentée au centre d’exposition Art-image, l’exposition se veut une installation combinant textes, graphiques, papeterie, vidéo et même du mobilier, nous plongeant dans le processus de création et de recherche en commissariat. Fait inusité : les textes cités dans le cadre de la recherche sont tous disponibles à la bibliothèque Guy-Sanche avoisinante, si jamais vous cherchiez à approfondir votre propre création-recherche.
Le dimanche 1er octobre : Impressions végétales en musique avec Solange Bellemare et Frédérique Drolet à la Mairie de l’Ange-Gardien
Un projet collaboratif entre l’artiste textile Solange Bellemare et la soprano Frédérique Drolet, Impressions végétales en musique est également une activité participative qui vise la création d’une fresque textile et musicale. Depuis quelques semaines plusieurs participants se prêtent au travail de recherche multidisciplinaire des deux artistes en assistant à un processus de création avec l’artiste Solange Bellemare qui consiste en la cueillette de fleurs pour faire des impressions végétales sur tissu. Les résultats seront présentés dans une activité conviviale à la Mairie de l’Ange-Gardien où la soprano Frédérique Drolet chantera quelques arias d’opéra inspirées des œuvres.
Le samedi 7 octobre : Une autrice (extra) ordinaire avec Catherine Ethier à l’Espace René-Provost
Lancé en 2022 aux éditions Stanké, Une femme extraordinaire de Catherine Ethier « relate la chute libre d’une jeune trentenaire à qui tout réussit » et a connu un succès monstre au Québec. Retrouvez l’autrice en formule décontractée lors d’un entretien avec Julien Morissette dans une activité organisée par la Maison des arts littéraires. Pour l’occasion, on invite la comédienne Annie Cloutier à interpréter quelques passages du roman afin de nous plonger dans l’univers de l’autrice et chroniqueuse culturelle.
Le dimanche 8 octobre : Pièce Run de lait de Justin Laramée à la Salle Odyssée
La détresse psychologique dans l’industrie laitière ne semble pas comme le sujet le plus évident pour une pièce de théâtre, mais dramaturge, metteur en scène et comédien Justin Laramée semble avoir trouvé une façon de rendre le tout non seulement percutant et incisif, mais surtout drôle et humain. Dans cette pièce documentaire, Laramée tente de répondre aux questions : pourquoi avons-nous perdu la moitié des fermes laitières au Québec et pourquoi faisons-nous face à une épidémie de suicides dans le monde agricole ? Suite à des présentations aux plus importants théâtres du Québec, c’est au tour à la Salle Odyssée de la Maison de la culture de Gatineau d’accueillir cette œuvre essentielle.
Le vendredi 20 octobre : Mona de Grenoble présente Mes premières chaleurs à l’École Polyvalente Nicolas-Gatineau
Quoique la plupart des drag queens intègrent de l’humour dans leurs performances, Mona de Grenoble intègre plutôt l’art de la drag dans son spectacle d’humour. Avec son style « doux-provocant, » celle qui a récemment gagné la troisième saison de Big Brother Célébrités (en plus d’être le coup de cœur du public) amène son très populaire premier spectacle Mes premières chaleurs à Gatineau. Lors de sa première au Zoofest, qui lui a mérité deux supplémentaires, on loue « son humour cru et vulgaire à une originalité marginale qui lui est propre. »
Le vendredi 20 octobre : Souper-spectacle avec Mich and the Blues Bastards au Cabaret du Carrefour culturel ESTacade
Le Carrefour culturel ESTacade lance sa saison de soupers-spectacles avec le groupe Mich and the Blues Bastards pour une soirée en hommage aux géants du blues et du rock and roll, dont BB King, Muddy Waters et Stevie Ray Vaughan. La soirée débutera avec un souper aux saveurs automnales préparé par l’équipe du Bistro Montebello. Visitez le site du Carrefour culturel ESTacade pour découvrir l’ensemble de la programmation du Cabaret et les délices culinaires à venir.
Les 24 et 25 octobre : La papesse woke de José Claer et Yolande Laroche à DAÏMÔN
Résultat d’une résidence de création dans le cadre du projet 3e œil de L’Avant-première, La papesse woke est un projet théâtral multidisciplinaire combinant les talents de la musicienne Yolande Laroche et du poète et romancier José Claer. Incorporant projections et musique, la pièce explore la « dysphorie dont souffre notre réalité devenue invisible et un visible factice médiatisé à outrance ». On suit l’histoire d’un drag king qui gagne le concours télévisé « Pope of the World, » devenant ainsi la première papesse woke. Si on se fie aux talents respectifs des deux artistes, cette collaboration risque d’être aussi déjantée qu’elle est inspirante.
Le lundi 30 octobre : Ciné Jonction présente Le mythe de la femme noire d’Ayana O’Shun à La Filature
Gagnant du Prix du Jury Magnus-Isaacson aux RIDM, le documentaire Le mythe de la femme noire explore les stéréotypes entourant les femmes noires dans notre société, d’hier à aujourd’hui. Réalisé par la comédienne Ayana O’Shun, dans son deuxième documentaire, le film nous présente plusieurs femmes noires d’exception, incluant une commissaire, une professeure de philosophie et une rappeuse. Le film aborde différents enjeux de société auxquels elles font face, incluant le racisme institutionnel, le sexisme et le profilage racial. La critique salue notamment le montage efficace ainsi que la puissance des témoignages.
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Le Pressoir est une infolettre hebdomadaire qui porte un regard sur la scène culturelle à Gatineau-Ottawa et ses environs.
par Le Pressoir
On ressent un élan, un vent de fraicheur, qui vient soutenir l’écosystème d’art visuel en Outaouais, et Benjamin Rodger s’en réjouit. Lui-même artiste visuel en art contemporain depuis plusieurs années, il porte plusieurs chapeaux au sein de la communauté culturelle, dont enseignant au département des arts du Cégep de l’Outaouais et président de la coopérative de solidarité Les Ateliers du Ruisseau. Ayant complété ses études en dehors de la région de l’Outaouais, notamment à Montréal à l’Université Concordia et à Nice en France à l’École nationale supérieure d’art de la Villa Arson, il est revenu s’installer à Gatineau en 2009 pour développer sa pratique.
Cumulant plus d’une douzaine d’expositions solo et près d’une trentaine d’expositions collectives ici et ailleurs, ses œuvres se retrouvent dans plusieurs collections permanentes, dont celle de la Ville d’Ottawa. Représenté par la Galerie St-Laurent + Hill, une importante institution située à Ottawa, son style évolue au fil des ans culminant en une signature visuelle propre à lui marquée par une palette de couleurs vibrante jumelée à des formes géantes. En parallèle, il occupe depuis plusieurs années la présidence d’une coopérative qui vise à construire un nouvel édifice dédié aux arts visuels sur la rue Morin au centre-ville de Gatineau. L’édifice des Ateliers du Ruisseau sera le plus important projet culturel en plus de 30 ans à Gatineau, répondant à un besoin criant des artistes visuels de la région. Celui-ci vient tout juste de recevoir l’aval du conseil municipal de la Ville de Gatineau, en plus d’une confirmation de financement de près de 35 millions de dollars. On peut dire que le projet n’a jamais été aussi proche d’accomplir son objectif, soit de créer 45 ateliers d’artistes et de construire un nouvel espace qui accueillera la Galerie Montcalm ainsi que la collection permanente de la Ville de Gatineau.
Nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec Benjamin Rodger pour discuter de cette belle annonce, d’explorer son parcours artistique et d’évaluer l’écosystème culturel de l’Outaouais.
Est-ce que la scène artistique en Outaouais a beaucoup changé depuis ton retour en 2009 ? De quelle façon ?
Je crois que les changements ne se sont pas faits de façon linéaire et qu’il y a eu plusieurs vagues successives de projets qui ont contribué à l’avancement du milieu des arts visuels. Certains des projets qui ont marqué le milieu depuis les quatorze dernières années n’existent plus. Je pense notamment aux événements de performance de Fait Maison, aux ateliers Le Temporaire et aux ateliers L’Entre-Deux et de leurs événements respectifs. Le regretté Festival de l’Outaouais émergent avait aussi un volet en arts visuels. Je sens qu’actuellement, et depuis quelques années, nous assistons à une mobilisation du milieu et que plusieurs projets sont en conception ou ont récemment vu le jour. La coopérative d’habitation pour artistes et travailleurs culturels, le projet de rénovation du Bâtiment 9, l’agrandissement de La Filature et bien sûr, Les Ateliers du Ruisseau font partie des projets structurants pour la région. Je sens aussi que l’appui de la ville est présent, non seulement avec les projets énumérés ci-dessus, mais aussi avec des initiatives comme le Sentier culturel et la Place Laval.
L’édifice qui abritait les ateliers temporaires L’Entre-Deux. Photo : Charles Regimbal.
Crois-tu qu’on doive aller dans une métropole comme Montréal pour faire carrière en tant qu’artiste ?
Si je croyais que je devrais être ailleurs, je ne serais pas ici ! C’est sûr que d’être dans une métropole offre certains avantages comme une plus grande variété de galeries et de centres d’artistes, plus d’accessibilité à des espaces de création, la proximité à d’autres artistes et les réseaux qui les supportent. Toutefois, je connais plusieurs artistes qui travaillent à Gatineau et exposent ailleurs. Nous avons l’avantage d’être collés à Ottawa, très près de Montréal et pas si loin de Toronto (où, plus d’un quart de tous les artistes au Canada habitent et travaillent !) donc nous ne sommes pas isolés ! C’était peut-être davantage le cas autrefois, mais l’internet a changé la donne ! Dans la dernière année, j’ai, entre autres, travaillé à contrat pour le Conseil des arts de l’Ontario basé à Toronto et donné des conférences à des groupes d’artistes un peu partout au Québec, et tout ça, dans mon bureau, derrière mon écran.
Comment est-ce que ton rôle en tant qu’enseignant informe ta pratique artistique ?
Je dis souvent en riant que maintenant que j’enseigne, je comprends finalement ce que mes profs essayaient de me dire quand j’étais étudiant ! Blague à part, il est vrai que devoir enseigner des notions, qu’elles soient d’ordre technique, historique ou conceptuel, fait en sorte que je dois non seulement réviser mes connaissances pour pouvoir bien les transmettre, mais je dois aussi me garder au courant de ce qui se fait dans le milieu des arts actuels pour pouvoir assurer la pertinence de ce que j’enseigne. Je crois ainsi qu’enseigner me permet de continuer à apprendre. Je suis au Cégep de l’Outaouais depuis déjà huit ans et certains de mes anciens étudiants ont des baccalauréats ou des maîtrises et sont maintenant impliqués dans le milieu des arts en Outaouais et je trouve ça super. Je pense que d’être enseignant m’incite à m’investir dans la communauté et vice versa.
Un aperçu des ateliers de l’artiste. Photo : courtoisie de l’artiste.
Tu as développé une signature visuelle assez définie, comment a-t-elle évolué à travers les années ?
En effet, malgré plusieurs changements au fil des ans, comme passer de la figuration à l’abstraction, j’ai continué à explorer des aspects formels semblables, donc, oui, ma signature visuelle est assez reconnaissable. Mon approche s’intéresse, entre autres, à la dichotomie fond-forme, à la théorie de la couleur ainsi qu’à la manipulation de la matière. Certains aspects du processus de création sont récurrents aussi : les motifs, les lignes et les taches sont dessinés puis méticuleusement découpés dans du ruban et peints au rouleau. Toutefois, les sujets abordés sont très variés. Pour ne citer que quelques exemples, dans la série J’ai vu l’homme invisible, mais lui ne m’a pas vu, j’abordais une non-rencontre avec Patrice Desbiens, l’auteur du recueil L’homme invisible/the invisible man, ouvrage important sur l’identité franco-ontarienne. Dans la série Nelligan, je me suis basé sur des motifs de papiers peints du 19e siècle, époque du célèbre poète, comme trame de fond. J’ai choisi de ne peindre que les mains et les visages comme le faisaient les artistes d’atelier au 19e siècle (le reste était peint par des assistants). Les toiles de la série Libre circulation étaient basées sur des œuvres littéraires, puisque l’exposition avait lieu en même temps que le Salon du livre. La série Manipulation traçait des parallèles entre l’utilisation des mains dans les peintures religieuses de la renaissance et la politique actuelle. L’œuvre Tu peux encore changer le monde a été créée en réponse à une conversation avec l’assistant de l’artiste américain Joseph Kosuth. Faite en néon, médium de prédilection de Kosuth, l’œuvre a été accrochée sur une reproduction du papier peint de l’appartement où la conversation a eu lieu. Plus récemment, les lignes dans les œuvres abstraites de la série Errances, sont en fait une accumulation de tracés GPS de marches faites pendant la pandémie.
Quelles seraient les conditions qui aideraient à retenir nos artistes en Outaouais ?
Tout d’abord, les artistes ont besoin d’un lieu pour créer. Actuellement, il n’y en a presque pas. Avec les Ateliers du Ruisseau et l’initiative des ateliers temporaires, nous avons rajouté neuf ateliers occupés par treize artistes dans le centre-ville de Gatineau. Si l’on veut garder des artistes professionnels dans la région, il faut des ateliers à la hauteur de leurs ambitions. À mon avis, c’est la condition la plus importante, puisque plusieurs autres éléments vont découler du fait d’avoir une forte concentration d’artistes. Il faut aussi davantage de lieux de diffusion et de présentation et pour l’instant, ces lieux sont peu nombreux et presque inexistants lorsqu’il s’agit de galeries dédiées à la vente. Gatineau est, d’après les derniers chiffres publiés dans La Presse, la ville la plus chère où habiter et vivre au Québec. La ville offre déjà une subvention d’aide au loyer pour les ateliers d’artistes visuels et cet investissement est, sans contredit, essentiel pour que les artistes puissent se permettre de louer leur atelier. Je ne sais pas si je pourrais toujours louer le mien sans cet appui.
Une maquette du futur édifice des Ateliers du Ruisseau.
Justement, on vient d’annoncer l’appui officiel de la Ville de Gatineau envers le projet des Ateliers du Ruisseau, quelle est l’importance de ce projet pour la communauté artistique de l’Outaouais ?
C’est le projet culturel le plus important depuis la construction de la Maison de la culture de Gatineau il y a plus de trente ans ! C’est un investissement majeur pour le milieu des arts visuels et un projet unique en son genre au Québec et peut-être même au Canada ! La construction d’autant d’ateliers neufs, faits sur mesure et en consultation avec le milieu est sans précédent. Le bâtiment accueillera aussi la Galerie Montcalm ainsi que la collection d’œuvres d’art de la ville de Gatineau, qui est, soit dit en passant, l’une des plus importantes collections municipales d’œuvres d’art au Québec. De plus, le fait que la coopérative deviendra propriétaire de l’immeuble garantira la pérennité du projet et empêchera l’expulsion des artistes, comme on le voit trop souvent lorsque des immeubles qui abritent des ateliers sont vendus à des promoteurs ou à des spéculateurs. Les Ateliers du Ruisseau visent, entre autres, à créer les conditions propices à la rétention d’artistes et à devenir un point de rencontres et d’échanges pour les arts visuels, les arts médiatiques ainsi que pour les métiers d’arts.
Vue d’une récente exposition de l’artiste à la Galerie Montcalm. Photo : courtoisie de l’artiste.
Un incontournable culturel en Outaouais cet été ?
L’exposition XL présentée à AXENÉ07 jusqu’à la fin du mois de juillet en vaut le détour. C’est une exposition de groupe qui vise à souligner les 40 ans du centre d’artistes tout en étant un aperçu de ce qui se passe en art actuel en Outaouais. Depuis le vernissage au mois de juin, il y a eu quelques soirées organisées dans le cadre de cette exposition (performances, discussions, fêtes) et je salue AXENÉ07 pour son initiative.
Une des œuvres de Benjamin Rodger est actuellement à l’affiche dans le cadre de l’exposition collective XL au centre d’artistes AXENÉO7, qu’on peut visiter gratuitement jusqu’au 29 juillet 2023.
par Le Pressoir
L’équipe du Pressoir est heureuse de pouvoir continuer à faire rayonner la culture en Outaouais avec ses Incontournables, maintenant sur Tout culture ! Chaque mois, l’équipe vous présentera sa sélection d’événements jugés incontournables se tenant sur l’ensemble du territoire de l’Outaouais, illuminant les talents d’ici et d’ailleurs. La saison estivale est toujours riche en activités extérieures et le mois de juillet en regorge, naturellement, mais l’équipe vous propose également quelques sorties intérieures pour les journées moins clémentes ou pour se réfugier du soleil. Donc, sortez vos calepins et prenez note de nos activités culturelles incontournables pour le mois de juillet en Outaouais :
Le mercredi 5 juillet : Gala d’humour avec Rita Baga et ses invité.e.s à la salle Odyssée
Vous la connaissez comme la drag queen du peuple, ayant participé aux premières saisons de Canada’s Drag Race et Big Brother Célébrités, mais depuis quelques années Rita Baga s’impose comme une humoriste aguerrie sur la scène québécoise. Suite à une carte blanche au festival Juste pour rire avec Jean-Thomas Jobin à Montréal en 2021, la revoici sur scène avec un gala d’humour présenté à la salle Odyssée dans le cadre du Festival d’humour de Gatineau. Cette fois-ci elle sera accompagnée de plusieurs noms bien connus de l’humour pour une soirée haute en couleur et en rires (du moins, on l’espère). On retrouvera notamment Mélanie Ghanimé, qu’on reconnaît grâce à sa série de balado Mélanie consulte ! ainsi que son deuxième spectacle solo MIXTE. On retrouvera également l’humoriste-chanteuse-productrice Tranna Wintour, l’humoriste franco-québécois Eddy King, Maude Landry, présentement en tournée de son premier one-woman-show L’involution !, ainsi que l’humoriste et romancier Sam Cyr.
Du 12 au 22 juillet : le Fâcheux Théâtre présente La Princesse d’Élide au Parc Fontaine
Tradition estivale toujours appréciée, Molière dans le Parc du Fâcheux Théâtre est de retour cet été et nous propose son interprétation de la pièce La Princesse d’Élide au parc Fontaine dans le secteur Hull. Cette comédie galante inachevée de Molière, représentée pour la première fois à Versailles en 1664 dans le cadre de la fête des Plaisirs de l’Île enchantée, raconte l’histoire d’une princesse qui résiste à l’idée du mariage et du prince qui réussira peut-être à la séduire en feignant l’indifférence. En plus de ses représentations au parc Fontaine, La Princesse d’Élide sera également présentée :
- Au cimetière Beechwood à Ottawa le dimanche 16 juillet ;
- Au parc Sainte-Thérèse dans le quartier Val-Tétreau le mercredi 26 juillet ;
- Au Cube Culturel du parc Vérendrye à Gatineau le vendredi 28 juillet 2023.
Préparez vos chaises et vos couvertures, c’est un rendez-vous signé Molière dans les parcs de Gatineau !
Les samedis en juillet : la programmation musicale à Propulsion Scène
Niché dans le secteur Vieux-Gatineau, Propulsion Scène est un projet communautaire et culturel qui propose un lieu de rassemblement et d’animation. Pour le mois de juillet l’équipe de Propulsion Scène vous propose trois concerts très différents mettant en vedette des artistes de la relève, tous en provenance de l’Outaouais :
- L’auteur-compositeur-interprète Yazid Bounouar, qui a lancé son premier album Mauvaise Passe en avril dernier, jouera le samedi 8 juillet ;
- L’imitateur d’Elvis Mat Shank, qui a récemment représenté le Canada au Nashville Elvis Festival, montera sur scène le samedi 15 juillet ;
- La comédienne et chanteuse-compositrice-interprète Gabrielle Maria Gourd, demi-finaliste au Grand Concours du FICG en 2019, s’offrira en performance le samedi 22 juillet.
Jusqu’au 29 juillet : AXENÉO7 fête ses 40 ans en version XL
Fidèle à son modus operandi, le centre d’artistes AXENÉO7 célèbre son quarantième anniversaire de façon éclatée, réfléchie et diversifiée.
D’abord, l’exposition collective XL, à l’affiche depuis le 7 juin dernier, présente les œuvres de plus de trente artistes d’Ottawa-Gatineau. Presque l’entièreté des murs, et même l’intérieur de certains murs, est consacrée aux talents d’artistes qui ont façonné les quatre dernières décennies de ce centre d’artistes indépendant. Ayant déjà eu le plaisir de visiter cette exposition expansive lors de son ouverture, nous allons profiter des prochaines semaines pour nous en imprégner plus attentivement avant qu’elle se termine le 29 juillet.
Ensuite, le centre présentera une série de Salons, dont le premier aura lieu le 12 juillet. Ces soupers artistiques invitent public, chercheurs et artistes à réfléchir autour d’un thème. Le thème du Salon #1 est celui de l’interprétation et on invite Mélanie Boucher, Lauranne Faubert-Guay, Pierre-Antoine Lafon Simard et Marc A. Reinhardt en plus de performances de Ben Compton, Florence Simard et Colas Eko et une soirée dansante en clôture.
Vous pouvez trouver tous les détails des célébrations du 40e anniversaire sur le site web de l’organisme en plus de découvrir le projet spécial d’identité visuelle signée par l’artiste Maxime B. Huneault.
Jusqu’au 11 août : les Rendez-vous probables de L’Avant-première sur la rue Laval
Le centre des arts vivants L’Avant-première présente la deuxième édition des Rendez-vous probables, une série de collaborations inhabituelles entre les arts médiatiques, la musique, la danse et les arts de la rue. Tous les vendredis dès 18 h jusqu’au 11 août partez à la découverte de talents inédits dans le secteur piétonnier de la rue Laval. À la programmation du mois de juillet on retrouve :
- Cobra du Mandingue, une troupe de percussions et de danse inspirée par les traditions de la Guinée Conakry, en prestation le 14 juillet ;
- Une collaboration entre le DJ Glory Hull, mélomane inégalé du Vieux-Hull, et les les clowns inventeurs de la Fabrique insolite le vendredi 21 juillet.
Les Rendez-vous probables sont une façon parfaite de débuter la soirée avant de profiter de l’offre culinaire et culturelle du centre-ville !
Jusqu’au 13 août : la série musicale Impromptus au Parc de L’Imaginaire
Lancée en 2021, la série musicale Impromptus est de retour au parc de L’Imaginaire pour faire vibrer le secteur Aylmer tout l’été. Cette année on invite la bâtisseuse communautaire Pearly à présenter cinq différents concerts extérieurs dans le magnifique parc de L’Imaginaire aux abords de la Marina d’Aylmer. Deux concerts sont déjà passés, incluant une soirée avec Aspects en concert avec sa fille Illiyah Rose ainsi qu’une prestation reggae et néo-soul avec Paula C, mais la série nous réserve encore trois spectacles dont deux en juillet :
- Une soirée aux sonorités rock et hip-hop avec le groupe engagé et engageant Zoo Legacy qui vous fera boucher le dimanche 9 juillet prochain ;
- Un mélange unique d’afrobeat, de R&B, de zouk et de compas vous attend grâce à l’artiste afro-caribéenne d’Ottawa Jessie Simmons le dimanche 30 juillet.
Arrivez un peu plus tôt et profitez de votre passage pour visiter l’exposition Rasanblaj de Michaëlle Sergile présentée à L’Imagier jusqu’au 1er octobre.
Jusqu’au 31 août : les jeudis émergents au parc du Landing à Buckingham
Endroit pittoresque aux abords de la Lièvre, le parc du Landing à Buckingham offre une scène à couper le souffle où vous pourrez découvrir les nouveaux talents de l’Outaouais grâce à la série des jeudis émergents de la Ville de Gatineau. Tous les jeudis d’ici la fin de l’été profitez d’une vue imprenable lors du coucher de soleil pour vous laisser entraîner par la prouesse musicale des artistes suivants :
- L’auteur-compositeur-interprète au français assumé Tristan Guay qui navigue entre le folk-rock et la pop le jeudi 6 juillet ;
- L’auteure-compositrice-interprète bilingue Mia Kelly, celle à la voix puissante qui à déjà a reçu des accolades de la SOCAN, sera accompagnée de Nick Loyer pour une performance électrique le jeudi 13 juillet ;
- L’auteure-compositrice-interprète mexicaine-québécoise Flora Flores naviguera entre l’indie-folk, la musique latine, le R&B alternatif et la pop dansante lors de son spectacle le jeudi 20 juillet ;
- Dude le chansonnier offrira une rétrospective des classiques des années 50 à 90 lors d’une prestation le jeudi 27 juillet.
Arrivez tôt pour réserver votre place et partez à la découverte de ce merveilleux site patrimonial.
On se revoit le mois prochain pour nos Incontournables du mois d’août
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